vendredi 31 octobre 2014

Femmes en mouvement: histoires, conflits, écritures (Pérou, XIXe - XXIe siècles)

Appel à communication
Journées d'étude

 24 et 25 septembre 2015
Paris
  
Organisation et coordination scientifique: Lissell Quiroz (Université de Rouen) et Mónica Cárdenas (EA 3656 Ameriber)
La pensée des Lumières et son idéal de progrès et de modernité sont à l’origine de deux mouvements parallèles et en apparence antinomiques. D’un côté, le discours éclairé véhicule une vision essentialiste des sexes qui cantonne les femmes à leur rôle de mères et à l’espace domestique. Dans le même temps, la diffusion de l’imaginaire politique moderne et du libéralisme, conduit à l’investissement de l’espace public par des femmes ayant bénéficié des progrès de l’éducation et de la modernisation économique de la société. Ces idées arrivent en Amérique latine dès la fin du XVIIIe siècle et s’imposent au moment des révolutions et de la formation des nouvelles républiques. Le Pérou n’échappe pas à ce modèle tout en présentant des spécificités.
Durant les premières décennies du XXe siècle, on voit apparaître les premières organisations féministes qui défendent le droit des femmes à l’éducation, au travail et à l'obtention de certains droits civiques sans pour autant les libérer de traits moraux jugés propres tels que la sentimentalité, le dévouement ou la religiosité. La seconde moitié du XXe siècle est quant à elle marquée par l’accession des femmes au droit de vote et à des formes d’action politique plus ouvertes qui mènent une réflexion sur le genre.
            En effet, celle-ci a été introduite dans les discussions politiques et artistiques en Amérique latine depuis plus de trente ans. Cette réflexion a introduit un nouveau regard sur l’histoire des femmes et la construction des rapports sociaux de sexe. Au Pérou, les travaux pionniers de Maruja Barrig, Cecilia Blondet, Narda Henríquez, María Emma Mannarelli ou Patricia Oliart entre autres, ont ouvert un champ de recherches qui n’a fait que s’amplifier au cours de ces dernières décennies. Ce développement de la recherche sur les femmes et le genre répondait à une situation historique particulière. Dans un contexte d’accentuation des tensions sociales qui ont débouché sur le conflit armé interne le plus meurtrier de toute l’histoire péruvienne contemporaine, ces universitaires, dont la plupart avaient intégré des formations politiques de gauche, ont éprouvé le besoin de prendre de la distance avec le militantisme et se sont consacrées à la conceptualisation et à l’articulation de la théorie et de la praxis. Leurs travaux, riches d’une expérience de terrain significative et engagée, ont mis l’accent sur les blocages de la société péruvienne en termes d’égalité de droits et de conditions de vie des femmes. Ces études ont montré que les catégories et représentations sur le masculin et le féminin ainsi que les rapports de genre étaient variables dans le temps et qu’ils avaient une histoire.
            Les années 1980 et 1990 bouleversent la structure politique et sociale du pays. Entre la fin des années 1980 et le début de la décennie suivante, le Pérou connut les heures les plus sombres de son histoire contemporaine. A la crise politique et institutionnelle s’ajouta la crise économique et sociale. Dans ce contexte de violence qui ravageait le pays, et de politique répressive et autoritaire instaurée par le gouvernement de Fujimori, le champ des études de genre éclate et s’ouvre vers de nouveaux horizons. Le regard se tourne alors vers les « marges » autrement dit vers les populations exclues qui ont été les principales victimes durant la période du conflit interne. Ainsi, la question de la « race » fait irruption dans le débat intellectuel et introduit le concept d’intersectionnalité. Le corps et la sexualité sont également interrogés sous le prisme du genre. Parallèlement, le thème de la mémoire et de la justice transitionnelle au féminin se pose aujourd’hui comme un sujet d’actualité.
            Ces journées d’étude souhaitent mettre l’accent sur le mouvement au féminin. S’il n’est plus besoin de démontrer que les femmes ont une histoire, celles-ci apparaissent encore associées à une certaine lenteur et immuabilité. En nous appuyant sur la notion de mouvement, nous voulons analyser la multiplicité des formes et la complexité d'agir au féminin. Quelles formes prend ce mouvement ? Comment s’exprime t-il dans l’espace géographique et dans le temps ? La politique et la littérature (les arts, en général) sont les formes plus représentatives de ce mouvement constant et régulier qui nous souhaitons analyser.
            Nous ouvrons la réflexion sur les mouvements des femmes au niveau du terrain politique: Comment ont-ils évolué dans leurs idées et dans leurs praxis ? Quel est le rôle de la femme dans l'espace public (organisations, ONG, partis politiques, État) ? Pourquoi et comment se sont-elles déplacées lors des périodes de crise ? Y a-t-il des ghettos de femmes dans la société péruvienne ? Comment et dans quelles conditions ont-elles survécu à la guerre ? D'autre part, en ce qui concerne la littérature, nous proposons d'analyser les différents langages et les idéologies dans les représentations de la femme et de la problématique féminine : comment a-t-elle évoluée en tant que femme-écrivain ? Quels ont été ses stratégies pour échapper au contrôle patriarcal à travers la fiction ? Quel sont les formes du langage que racontent les histoires de ces femmes ?
            Nous proposons cinq axes thématiques sur la même problématique, qui pourront être analysés grâce aux études de genre développées à la suite de Simone de Beauvoir, mais aussi depuis les approches politiques (Williams Crenshaw), littéraires ou linguistiques (Kristeva, Cixous), psychologiques et sociologiques (Lipovetsky). Il nous semble également très important de prendre en compte les réflexions de la tradition latino-américaine sur ce sujet (Monsivais, Kirkwood, Barrig) sans oublier les théories post-féministes (Butler, Preciado).

Axes thématiques :
Axe 1 : Femmes et mouvements géographiques
Axe 2 : Les femmes péruviennes dans les mouvements intellectuels et artistiques
Axe 3 : De la domus à la polis : des femmes à la conquête de l’espace public
Axe 4 : Femmes, mémoire et violence
Axe 5 : Le corps, entre soumission et libération

Axe 1 : Femmes et mouvements géographiques
            Contrairement aux idées reçues, les femmes ne sont pas des êtres sédentaires et marqués par le sceau de l’immobilité. Elles connaissent cependant une mobilité propre, dans bien des cas différente de celle des hommes et ce depuis le XIXe siècle. Ainsi, dans ce siècle marqué par les révolutions et les guerres, les femmes de combattants – les rabonas – suivaient les soldats dans leurs déplacements. Dans les campagnes, les travaux agricoles et le circuit commercial ainsi qu’une géographie complexe, imposent jusqu’à aujourd’hui le déplacement régulier des paysannes. Le mouvement spatial n’est pas moins important dans les villes, espaces anthropocentrés qui conditionnent des déplacements particuliers des femmes dans le tissu urbain.
            Plus tard, à partir des années 1950, des vagues de ruraux s’installent dans les villes. Les études sociologiques (Degregori,  Blondet) montrent la place centrale occupée par les femmes dans les invasions de terrains ainsi que dans l’organisation politique et sociale des pueblos jóvenes. Durant le conflit interne, les migrations se sont intensifiées et ont revêtu d’autres formes comme les déplacements forcés ou la fuite. Plus récemment, des mouvements inverses, de retour temporaire ou définitif à la région de naissance se produisent et l’on peut s’interroger sur la spécificité des migrations au féminin.

Axe 2 : Les femmes péruviennes dans les mouvements intellectuels et artistiques
            La modernisation du Pérou durant le gouvernement de Ramon Castilla a pour conséquence l'intégration des femmes au projet éducatif national. Elles deviennent les garantes de la civilité, car beaucoup d'entre elles s'occupent de l'enseignement dans les écoles primaires, les lycées des femmes et leur fonction d'éducatrices se projette aussi dans les foyers. L’archétype de la femme bourgeoise mariée, selon les articles sur la moralité de l'époque, suppose une attitude passive, une conscience religieuse et un dévouement vers les autres, essentiellement en tant qu'épouse et mère. Dans ce contexte idéologique se développe la première génération des femmes des lettres : Teresa González de Fanning, Carolina Freyre de Jaimes, Mercedes Cabello de Carbonera, Margarita Práxedes Muñoz, Clorinda Matto de Turner, Manuela Villarán de Plascencia, María Nieves Bustamante, etc.
            Y a t-il eu dans l’écriture de ces femmes une continuité ? Quelle est la relation entre le journalisme et la littérature de fiction chez les femmes ? Quelles ont été les stratégies pour subvertir le discours  imposé par les institutions artistiques et littéraires de l'époque? D'autre part, l'avant-garde est une période d'ouverture et d'exploration très significative au Pérou, car elle correspond à la période de l’indigénisme. Parmi les artistes les plus remarquables on retrouve Julia Codesido. 

Axe 3 : De la domus à la polis : des femmes à la conquête de l’espace public
            L’élargissement de l’accès à l’éducation durant le XIXe siècle révolutionne l’histoire des femmes. Pour la première fois dans l’histoire du Pérou, des femmes de plus en plus nombreuses conquièrent une certaine autonomie et osent quitter l’espace domestique. C’est le cas de certaines écrivaines de la génération de 1870 qui comme Clorinda Matto de Turner deviennent des personnes influentes dans le monde intellectuel.
D’autres, comme les pédagogues ou les diplômées affirment leur savoir et leur savoir-faire. Ainsi, les sages-femmes s’affirment comme les spécialistes de l’obstétrique du XIXe siècle et rivalisent sur ce domaine avec les médecins de l’époque. Parallèlement, la lutte pour l’égalité des droits – à commencer par celui à l’éducation – se diffuse. Le tournant du siècle voit la naissance du mouvement féministe dont l’une des premières péruviennes à s’en réclamer est María Jesús Alvarado. A cette première vague suit une deuxième puis une troisième vagues du féminisme qu’il s’agira ici d’étudier.
                       
Axe 4 : Femmes, mémoire et violence
            Mais à côté de ce mouvement politique proche de celui des autres pays occidentaux et qui concerne plus particulièrement les classes moyennes et aisées, il existe d’autres formes de mobilisation politique tels que les « comités de mères » ou les femmes en armes (guerrilleras, rondas campesinas).
            Le conflit armé interne a en effet profondément affecté les femmes des régions où le conflit a sévi et la mesure de l’impact sur ces populations est encore mal estimée ou peu considérée car le travail de construction d’une mémoire collective et apaisée est encore à faire. Or comme le note la Commission de la vérité et la réconciliation, les femmes se sont trouvées à la croisée des chemins, victimes directes de la violence – notamment sexuelle – des guérillas et de l’Etat. Par ailleurs, souvent survivantes de la violence, elles gardent les stigmates de celle-ci : pertes de leurs maris, fils ou parents, grossesses à la suite d’un viol, déplacements forcés, pauvreté. Mais les actrices du conflit ne sont pas seulement victimes. Comme le montrent des travaux récents (Boutron), la violence n’est pas exclusivement masculine, elle concerne également les femmes qui font le choix des armes.

Axe 5 : Le corps, entre soumission et libération
Dans la littérature, la représentation du corps et de l'érotisme est souvent liée aux problématiques féminines. Le désir et la sensibilité des femmes ont été questionnés tout au long de la tradition littéraire péruvienne. Il est intéressant à cette occasion de pouvoir analyser les langages crées par les femmes écrivains sur ces problématiques. La poésie a été la forme la plus utilisée pour cette exploration. Depuis Blanca Varela, il y a eu, et il y a toujours, des poètes remarquables  comme : María Emilia Cornejo, Carmen Ollé, Mariela Dreyfus, Rocío Silva Santistevan, et dans la génération plus récente : Virginia Benavides, Victoria Guerrero, Cecilia Podestá, Andrea Cabel, Gabriela Wiener. Beaucoup de ces femmes écrivains, et d'autres comme Pilar Dughi, Laura Riesco, Giovana Pollarolo et Claudia Salazar, ont également exploré, avec succès, la prose.
Plus largement, ces journées d’étude souhaitent s’interroger sur la place du corps féminin dans la construction identitaire des femmes péruviennes contemporaines.

Modalités de soumission des propositions de communication
Les propositions de communication (durée de 20 min), en espagnol ou en français, sont à envoyer aux adresses électroniques des coordinatrices : lissell.quiroz-perez@univ-rouen.fr et moncardenas@gmail.com  
Ils doivent comprendre : nom, université, statut, courriel, l'axe dan lequel s'inscrit la communication, le titre et un résumé de 500 mots ainsi qu'une bibliographie indicative.

Calendrier
Date limite de soumission des propositions de communication : lundi 13 avril 2015
Notification d'acceptation : lundi 27 avril 2015
Publication du programme : 15 mai 2015

Les langues de communication sont l'espagnol et le français


Invitée :

Claudia Salazar Jiménez (Sarah Lawrence College, New York) auteure de La sangre de la aurora (Lima, Animal de Invierno, 2013) gagnante du “Premio de las Américas” 2014


Mujeres en movimiento: historias, conflictos y escrituras (Perú, siglos XIX al XXI)


Convocatoria a Jornadas de Estudio

24 y 25 de setiembre de 2015

París


Organización y coordinación científica: Lissell Quiroz (Université de Rouen) y Mónica Cárdenas (EA 3656 Ameriber)

Los ideales de progreso y modernidad impulsados por la Ilustración dieron origen, en paralelo, a dos procesos aparentemente antagónicos. Por un lado, el discurso ilustrado vehicula una visión esencialista de los sexos que relega a las mujeres a su rol de madres y al espacio doméstico. Al mismo tiempo, la difusión del imaginario político moderno y del liberalismo conduce a la implicación de las mujeres, que se beneficiaron de los progresos de la educación y de la modernización económica de la sociedad, en el espacio público. Estas ideas llegan a América latina desde finales del siglo XVIII y se imponen en tiempos de las revoluciones y de la formación de las nuevas repúblicas. El Perú, tomando en cuenta sus particularidades, no escapa a este modelo.

Durante las primeras décadas del siglo XX, vemos surgir las primeras organizaciones feministas que defienden el derecho de las mujeres a la educación, al trabajo y a la obtención de algunos derechos civiles; sin que esto haya significado su liberación de rasgos que le eran atribuidos como propios o naturales, tales como, la sentimentalidad, la abnegación o la religiosidad. En lo que concierne a la segunda mitad del siglo XX, este periodo está marcado por la obtención del derecho al voto de las mujeres y de formas de acción política más abiertas que llevan a cabo una reflexión sobre la problemática de género.

Así, esta reflexión fue introducida en las discusiones políticas y artísticas de América Latina desde hace más de treinta años y ha logrado introducir una nueva mirada acerca de la historia de las mujeres y de la construcción de las relaciones sociales entre los sexos. En el Perú, el trabajo pionero de Maruja Barrig, Cecilia Blondet, Narda Henríquez, María Emma Mannarelli o Patricia Oliart, entre otras, abrió un campo de investigación que se ha ido ampliando a lo largo de las últimas décadas. Este desarrollo de la investigación sobre las mujeres y el género responde a una situación histórica particular. En un contexto de acentuación de las tensiones sociales que desembocaron en el conflicto armado interno más mortal de la historia del Perú contemporáneo, estas universitarias, que en su mayoría habían integrado las agrupaciones políticas de izquierda, pusieron en evidencia la necesidad de distanciarse de la militancia y se consagraron a la conceptualización y a la articulación entre teoría y praxis. Sus investigaciones, valiosas gracias a un trabajo de campo importante y comprometido, han puesto de relieve las deficiencias de la sociedad peruana respecto a la igualdad de derechos y a las condiciones de vida de las mujeres. Estos estudios han mostrado que las categorías y las representaciones sobre lo masculino y lo femenino, así como las relaciones de género, son variables diacrónicamente y que, por lo tanto, poseen una historia.

Las décadas de 1980 y 1990 trastornan la estructura política y social del país. Entre el fin de los años 1980 y el inicio de la década siguiente, el Perú vive los momentos más sombríos de su historia contemporánea. A la crisis política e institucional se le suma la crisis económica y social. En este contexto de violencia que golpea el país, en medio de una política represiva y autoritaria instaurada por el gobierno de Fujimori, el campo de los estudios de género se propaga y se abre hacia nuevos horizontes. Por lo dicho, es fácil imaginar que la atención se centra ahora en las zonas marginales, es decir, en las poblaciones excluidas que han sido las principales víctimas del conflicto interno. De este modo, la cuestión de la “etnicidad” irrumpe en el debate intelectual e introduce el concepto de interseccionalidad. El cuerpo y la sexualidad son, del mismo modo, problematizados a través del prisma de género. Paralelamente, el tema de la memoria y de la justicia transitoria en el caso de las mujeres siguen provocando reflexiones e investigaciones de toda actualidad.

Estas jornadas de estudio desean poner de relieve el/los movimiento(s) femenino(s). Si bien es cierto que no es necesario demostrar que las mujeres tienen una historia propia, ellas aparecen aún relacionadas a ciertas nociones de pasividad e inmutabilidad. Sobre la base del concepto de movimiento, queremos analizar las múltiples formas y la complejidad de la acción y la actuación femeninas. ¿Cuáles son las formas de este/estos movimiento(s) femenino(s)? ¿Cómo se expresan de acuerdo al espacio geográfico y cómo han evolucionado en el tiempo? La política y la literatura (el arte, en general) son los discursos más representativos de este movimiento contante y regular que queremos analizar.

Abrimos la reflexión sobre los movimientos de mujeres a nivel político: ¿Cómo han evolucionado ideológicamente y en la praxis? ¿Cuál es el rol de la mujer en el espacio público (organizaciones, ONGs, partidos políticos, Estado)? ¿Por qué y cómo se han desplazado en los periodos de crisis? ¿Existen guetos femeninos en la sociedad peruana? ¿Cómo y en qué condiciones han sobrevivido a la guerra? Por otro lado, en lo que concierne a la literatura, proponemos analizar los diferentes lenguajes e ideologías desplegados para la representación de la mujer y de la problemática femenina: ¿Cómo ha evolucionado la escritora? ¿Cuáles son las estrategias que se han establecido en la ficción para escapar al control patriarcal? ¿Bajo qué formas del lenguaje se narran las historias de mujeres?

Proponemos cinco ejes temáticos acerca del la misma problemática que podrán ser analizados gracias a los estudios de género desarrollados después de los aportes de Simone de Beauvoir, pero también gracias a las aproximaciones desde los derechos políticos (Williams Crenshaw), el análisis discursivo y la lingüística (Kristeva, Cixous), los estudios psicoanalíticos y sociológicos (Lipovetsky). Nos parece, de igual manera, importante tomar en cuenta las reflexiones de la tradición latinoamericana al respecto (Monsivais, Kirkwood, Barrig) sin olvidar desde luego los aportes de las teorías postfeministas sobre la problemática (Butler, Preciado).

Ejes temáticos:
Eje 1: Mujeres y desplazamientos geográficos
Eje 2: Las peruanas en los movimientos intelectuales y artísticos
Eje 3: De la domus a la polis: la mujer a la conquista del espacio público
Eje 4: Mujeres, memoria y violencia
Eje 5: El cuerpo, entre sumisión y liberación

Eje 1: Mujeres y desplazamientos geográficos
Contrariamente a las ideas recibidas por parte de la historia tradicional, las mujeres no son seres sedentarios y marcados por el sello de la inmovilidad. Ellas promueven más bien una movilidad propia, en muchos casos diferente a la de los hombres. Nos ocuparemos aquí de este fenómeno a partir del siglo XIX. Este siglo está marcado por revoluciones y guerras, las mujeres de los soldados -las rabonas- los acompañan en sus desplazamientos. En el campo, el trabajo agrícola y el circuito comercial, así como la geografía compleja, imponen hasta hoy en día el desplazamiento regular de las campesinas. El movimiento geográfico no es menos importante en las ciudades, espacios construidos por una lógica antropocéntrica, que condicionan los desplazamientos de las mujeres en el tejido urbano.
Más tarde, a partir de los años 1950, las oleadas de migrantes rurales se dirigen hacia las ciudades. Los estudios sociológicos (Degregori, Blondet) muestran el lugar central ocupado por las mujeres en las invasiones de terrenos, así como, en la organización política y social de los pueblos jóvenes. Durante el conflicto interno, las migraciones se intensificaron y han tomado otras formas como los desplazamientos forzados y la huída. Recientemente, movimientos inversos, de regreso temporal o definitivo a la región natal, se producen y nos permiten cuestionarnos acerca del sentido y la especificidad de las migraciones en el caso de las mujeres.      

Eje 2: Las peruanas en los movimientos intelectuales y artísticos
La modernización del Perú durante el gobierno de Ramón Castilla trae como consecuencia la integración de las mujeres al proyecto educativo nacional. Ellas se convierten en las garantes de la civilidad, ya que muchas ocupan el rol de maestras en las escuelas primarias y en los liceos para señoritas. Esta función de educadoras se proyecta también en los hogares. El arquetipo de la mujer casada burguesa, según los artículos sobre la moralidad que se difunden en la época, supone una mujer de actitud pasiva, conciencia religiosa y abnegación hacia los otros, principalmente, en sus roles de esposa y madre. En este contexto ideológico, se desarrolla la primera generación de mujeres de letras formada, entre otras, por: Teresa González de Fanning, Carolina Freyre de Jaimes, Mercedes Cabello de Carbonera, Margarita Práxedes Muñoz, Clorinda Matto de Turner, Manuela Villarán de Plascencia, María Nieves Bustamante.
¿Ha habido continuidad en la escritura de mujeres? ¿Cuál es la relación entre periodismo y literatura de ficción en la obra de estas escritoras? ¿Cuáles han sido las estrategias de subversión del discurso impuesto por las instituciones artísticas y literarias de la época? Por otro lado, la vanguardia fue también un periodo de apertura y de exploración significativa en el Perú, ya que corresponde al desarrollo del indigenismo. Dentro de sus artistas más importantes encontramos la obra de Julia Codesido.

Eje 3: De la domus a la polis: la mujer a la conquista del espacio público
El crecimiento del acceso a la educación durante el siglo XIX revoluciona la historia de las mujeres. Por primera vez en la historia del Perú, cada vez un número más importante de ellas conquista una autonomía y abandona el espacio doméstico. Este es el caso de varias escritoras de la generación de 1870 que, como Clorinda Matto de Tuner, se convierten en personas influyentes en el mundo intelectual, incluso fuera de las fronteras peruanas.
Otras muchas, como las maestras o aquellas que logran hacerse de una carrera universitaria, afirman su saber a nivel teórico y práctico. De esta manera, las comadronas se afirman como las especialistas de la obstetricia del siglo XIX y rivalizan en esta área contra los médicos de la época. Paralelamente, la lucha por la igualdad de los derechos -comenzando por el derecho a la educación- se expande. El cambio de siglo es testigo del nacimiento del movimiento feminista que tiene como una de sus primeras activistas a María Jesús Alvarado. Este es solo el primer momento de organización feminista al que le seguirán otros más.

Eje 4: Mujeres, memoria y violencia
Al lado de este movimiento político próximo al de otros países occidentales y que conciernen sobre todo a las clases medias y acomodadas, existen otras formas de movilización política como la de los comités de madres de familia o las mujeres que toman las armas (guerrilleras, por un lado, e integrantes de las rondas campesinas, por el otro).
El conflicto armado interno afectó profundamente a las mujeres de las regiones donde éste tuvo consecuencias más drásticas y aún su impacto sobre estas poblaciones no se ha evaluado y medido lo suficiente, ya que el trabajo de construcción de una memoria colectiva y pacificadora está por realizar. Ahora bien, como lo advierte la Comisión de la verdad y de la reconciliación, las mujeres se han encontrado en el cruce de dos caminos: víctimas directas de la violencia -sobre todo sexual- de los grupos subversivos y del Estado. De otro lado, frecuentemente en tanto sobrevivientes de la violencia, son quienes padecen los estigmas de la guerra: la pérdida de sus maridos, de sus hijos o padres, embarazos producto de una violación, desplazamientos forzados, pobreza. Pero las protagonistas de este conflicto no son solamente víctimas. Como lo demuestran los trabajos recientes (Boutron), la violencia no es exclusivamente masculina, ella concierne también a las mujeres que decidieron tomar las armas.

Eje 5: El cuerpo, entre sumisión y liberación
En la literatura, la representación del cuerpo y del erotismo está frecuentemente  ligada a las problemáticas femeninas. El deseo y la sensibilidad femeninas han sido materia de cuestionamientos a lo largo de la tradición literaria peruana. Resulta interesante, en esta oportunidad, poder analizar los lenguajes creados por las escritoras sobre dichas temáticas. La poesía ha sido la forma más utilizada para esta exploración. Desde Blanca Varela, han habido y hay una cantidad importante de notables poetas como María Emilia Cornejo, Carmen Ollé, Mariela Dreyfus, Rocío Silva Santistevan, y en una generación más reciente: Virginia Benavides, Victoria Guerrero, Cecilia Podestá, Andrea Cabel, Gabriela Wiener. Muchas de ellas, y otras como Pilar Dughi, Laura Riesco, Giovana Pollarolo y Claudia Salazar, han explorado con éxito también la prosa.
En general, estas jornadas de estudio pretender abrir el debate y la reflexión sobre el lugar del cuerpo femenino en la construcción de la identidad de la mujer peruana contemporánea.

Envío de propuestas:
Las propuestas de ponencias (cada una de ellas tendrá un tiempo de lectura o exposición de 20 minutos), en español o en francés, se deberán enviar a las direcciones electrónicas de las coordinadoras: lissell.quiroz-perez@univ-rouen.fr y moncardenas@gmail.com
Estos resúmenes deben comprender: nombres, universidad, función, dirección electrónica, eje en el que se inscribe el trabajo, título y un resumen de 500 palabras, así como, una bibliografía referencial.
Calendario:
Fecha límite de envío de proposiciones: lunes 13 de abril de 2015
Notificación de aceptación: lunes 27 de abril de 2015
Publicación del programa: 15 de mayo de 2015
Las lenguas de comunicación son el español y el francés.

Invitada:
Claudia Salazar Jiménez (Sarah Lawrence College, New York) autora de La sangre de la aurora (Lima, Animal de Invierno, 2013) y ganadora del Premio de las Américas en 2014 





lundi 20 octobre 2014

La literatura femenina en América del Sur

El 18 de octubre de 1922 se publica en la sección 'Literaturas extranjeras' de Le Gaulois (Paris, 1868- 1929), diario literario y político, un artículo a propósito de Gabriela Mistral que intenta explicar el origen de la literatura escrita por mujeres en los países de hispanoamericanos y, para ello, evoca las veladas literarias limeñas. Es cierto que la orientación conservadora del autor, y al parecer de la publicación, intenta despolitizar a esta generación de escritoras haciéndolas ver sólo como las salonnières de América del Sur. En todo caso, el texto llama la atención por la precisión de la información y por todos los nombres que se conocían y se divulgaban aún durante las primeras décadas del siglo XX. Llama la atención también la alusión a las veladas de Carolina Freyre de James de las que, a decir verdad, no tenía información.
He transcrito y traducido sólo un fragmento del artículo. He dejado para más adelante la parte dedicada a la literatura chilena del mismo periodo. A continuación las dos versiones.

Literaturas extranjeras

Letras neohispánicas

Gabriela Mistral y la literatura femenina en América del Sur

Un gran viaje por los países de América del Sur de lengua española llevado a cabo por una poeta chilena, Gabriela Mistral, acaba de llamar la atención sobre la literatura femenina en la América española. Es muy agradable que, de tiempo en tiempo, la actualidad atraiga de esta manera nuestras miradas hacia regiones más alejadas, por lo general, geográfica que intelectualmente; nos damos cuenta de esta manera que el círculo de nuestras amistades es menos restringido de lo que nosotros creíamos en un inicio, expandimos nuestro horizonte y nos acercamos significativamente a esta simpatía universal hacia la cual tiende el ideal de personas sensatas.

No es hace más de cincuenta años, y sobre todo en las regiones occidentales, que la mujer sudamericana ha desarrollado su gusto por las letras. Este gusto no se ha manifestado previamente, como en Europa del norte, por prédicas femeninas en favor de una religión social o de alguna otra aspiración redentora más o menos etérea y nebulosa. El movimiento literario femenino, en estos países cálidos, ha nacido de un refinamiento mundano a semejanza del preciosismo francés que se desarrolló en el siglo XVII. Es necesario situar en la ciudad de Lima el origen de esta eclosión literaria. Es en esta capital peruana, que, hace cincuenta años más o menos, en los salones de la calle Urrutia, Juana Manuela Gorriti creó las veladas literarias, famosas en la historia de la intelectualidad femenina sudamericana. Al recuerdo de estas reuniones, se encuetra ligado el nombre célebre de Mercedes Cabello de Carbonera la autora de notables estudios sobre « La novela moderna », La religión de la Humanidad » y « El conde Leon Tolstoi » y ya consagrada por la burguesía; al mismo círculo, por otro lado, pertenece Clorinda Matto de Turner quien fue directora, en la misma de Lima, de un periódico literario El Perú Ulustrado, de un periódico político Los Andes y, más tarde en Buenos Aires, de Bucaro Americano, dejó además muchos dramas y novelas de costumbres incaicas.

Las veladas de Carolina Freyre de Jaimes, que frecuentaba Maria Natividad Cortés, vinieron pronto a contraponerse, emulación cortesana, de aquellas de la calle Urrutia, de la misma forma que en la Francia del siglo XVII: los martes de la vizcondesa de Auchy contra la de los sábados de la señorita de Scudéry.

Es después de la aparición de estos salones literarios que hemos visto crecer en el Perú la actividad intelectual femenina. La educadora Teresa Gonzalez de Fannnig, las poetas Lastenia Larriva de Llona, Carmen Perea, Maria Rosa Lisson- varios de cuyos poemas fueron musicalizados por el abad Perosi- las sociólogas consagradas, Elvira García y García, Zoila Aurora Cáceres, estos son los nombres más distinguidos de una simpática pléyade.

B. Le Clerc de la Herverie


Littératures étrangères

Lettres neo-hispaniques

Mme Gabriela Mistral et la littérature féminine en Amérique du Sud

Un grand voyage entrepris dans les pays sud-américains de langue espagnole par une poétesse chilienne, Mme Gabriela Mistral, vient d'appeler l'attention sur la littérature féminine dans l'Amérique espagnole. Il est fort heureux que, de temps en temps, l'actualité attire ainsi nos regards vers certaines contrées souvent plus éloignées de nos géographiquement qu'intellectuellement ; nous nous rendons compte alors que le cercle de nos amitiés est moins restreint que nous ne croyions d'abord, nous élargissons notre horizon et nous approchons davantage de cette universelle sympathie vers laquelle tend l'idéal des honnêtes gens.

Ce n'est guère que depuis une cinquantaine d'années, et dans les régions occidentales surtout, que la femme sud-américaine a développé son goût des belles-lettres. Ce goût ne s'est point manifesté d'abord, comme dans l'Europe du Nord, par des prêche féminins en faveur d'une religion sociale ou de quelque autre aspiration rédemptrice plus ou moins éthérée, sinon nébuleuse. Le mouvement littéraire féminin, dans ces pays ensoleillés, est né d'un raffinement mondain, à l'instar de la préciosité française qui s'épanouit au dix-septième siècle. Et il semble bien que l'on puisse situer dans la ville de Lima l'origine de cette éclosion littéraire. C'est en cette capitale péruvienne que, il y a cinquante ans environ, dans ses salons de la rue Urritia, Mme Juana Manuela Gorriti créa des veillées littéraires qui demeurent fameuses dans l'histoire de l’intellectualité féminine sud-américaine. Au souvenir de ces réunions se rattache le nom célèbre de Mme Mercedes Cabello de Carbonera, l'auteur de fortes études sur « Le roman moderne », « La Religion de l'Humanité », « Le Comte Léon Tolstoi », et c'est déjà une caution fort bourgeoise ; au même cercle d'ailleurs appartint Mme Clorinda Matto de Turner, qui fut directrice, à Lima même, du journal littéraire El Peru Ilustrado, du journal politique Los Andes, et, plus tard, à Buenos-Ayres, du Bucaro Americano, et laissa plussierus drames et romans de mœurs incaiques.

Les soirées de Mme Carolina Freyre de Jaimes, où fréquentait Maria Natividad Cortes, vinrent bientôt s'opposer, émulation courtoise, à celles de la rue Urrutia, tout comme en France, au dix-septième siècle, les mardis de la vicomtesse d'Auchy s'opposaient aux samedis de Mlle de Scudéry.

C'est après l'apparition de ces salons littéraires que nous voyons grandir au Pérou l'activité intellectuelle féminine. L'institutice Teresa González de Fanning, les poétesses Lastenia Larriva de Llona, Carmen Perea, Maria Rosa Lisson- dont maints poèmes furent mis en musique par l'abbé Perosi- les sociologues averties, Elvira Garcia y Garcia, Zoila Aurora Caceres, tels sont les noms les plus marquants d'une gracieuse pléiade.

B. Le Clerc de la Herverie



mardi 23 septembre 2014

Diario de una loca

"¿A quién hacía yo mal? ¿No devoraba en silencio mi dolor? ¿No callaba? ¿No me ocultaba para llorar? ¿Por qué me han puesto aquí? […] No estoy loca. Hablaba sola, porque estoy escribiendo lo que hablo" Este es quizá mi párrafo preferido del Diario de una loca, libro al que he vuelto luego de algunos años y que invito a conocer.

Esta es una historia que empieza en Bolivia termina en Brasil y está escrita por un chileno: José Victorino Lastarria. Está basada en personajes y hechos 'históricos' bolivianos presentados a través del diario ficticio de Petra Arrea. Este personaje escribe su historia mientras intenta una cura a su locura en un asilo psiquiátrico de Río de Janeiro. El origen de su supuesta demencia es un mal de amor: el fusilamiento del coronel Fructuoso de la Peña, con quien tuvo un hijo, por órdenes de su autoritario hermano: José Ballivián.

Con el sugerente título de Diario de una loca, Lastarria, uno de los escritores chilenos más importantes de la segunda mitad del siglo XIX, publica este relato o novela corta en 1875 en París, en las páginas de El Americano (del periodista argentino Héctor Varela), bajo el título de Antaño i Ogaño. Años más tarde, en 1885, conocemos una nueva edición que bajo la misma denominación comprende varios otros relatos. La edición que conservo me la obsequió un buen amigo en Lima, es de 1908 y, fue preparada por la Sociedad Imprenta y Litografía Universo de Valparaíso. En ella se incorpora un subtítulo: página de la historia de Bolivia que se justifica por un prólogo en el que se detalla el entramado histórico urdido detrás de la voz íntima y confesional que guía el texto.

El trágico suceso del fusilamiento ocurre bajo el gobierno de José Ballivián (1841- 1847), hermano materno de Petra Arrea (hijos, ambos, de Isidora Segurola) quien se oponía a la relación de su hermana mayor con Fructuoso de la Peña, sobrino del mariscal Andrés de Santa Cruz. Ballivián fue conocido por ayudar al establecimiento y fortalecimiento, en el poder, de la oligarquía boliviana y su autoritarismo fue combatido sobre todo por Manuel Isidoro Belzú (esposo de la escritora Juana Manuela Gorriti). Al parecer Lastarria supo de estos acontecimientos gracias a su estadía como diplomático en la misma ciudad donde Petra muere encerrada y, por lo tanto, su texto podría interpretarse como una denuncia al régimen autoritario de Ballivián que se deja sentir sobre el cuerpo y la psiquis de Petra como de otros muchos ciudadanos.

En su encierro, acompañan a Petra un médico, quien le aconseja escribir un diario como terapia, y una monja. Transcribo algunos fragmentos del Diario que, creo, nos motiva a pensar en múltiples problemáticas: la representación de la voz femenina, la relación entre locura y poder, entre enfermedad y escritura, también en los distintos proyectos civilizatorios que trazan las escrituras decimonónicas, en los vínculos y la historia común de América del Sur, y un largo etcétera:

«¿Por qué no aislan también las ciudades? ¿No son todos locos? ¡Oh! Sí; ¡en el mundo también estás aislado! Será porque está habitado por locos. ¿A quién hacía yo mal? ¿No devoraba en silencio mi dolor? ¿No callaba? ¿No me ocultaba para llorar? ¿Por qué me han puesto aquí? […] No estoy loca. Hablaba sola, porque estoy escribiendo lo que hablo» (20)


«Los cuerdos no lloran, ríen de todo. Para ser cuerdo, es necesario no tener fuego en el alma. Eso que llaman gran mundo en la sociedad, tiene un páramo en su cerebro, siempre helado, siempre yerto, jamás ardiente. ¡Prefiero ser loca!» (22)


samedi 8 mars 2014

Mercedes Cabello à Paris, le 9 avril

Le Centre Culturel Péruvien


vous propose


«  Influence du roman français sur les romancières péruviennes du XIXe s

Cas de Mercedes Cabello de Carbonera »
Rencontre avec Mónica Cárdenas


Mercedes Cabello de Cabonera (Moquegua 1842-Lima 1909) a écrit 6 romans et de nombreux essais dans lesquels elle analyse la condition de la femme, la construction de la nation et la genèse d’une littérature nationale. Dans tous ses écrits, elle prend la défense d’une littérature péruvienne sans nier l’influence et l’inspiration française, cadre de son éducation. C’est ainsi qu’elle considère Hugo, Flaubert, Zola et Balzac comme ses maîtres. La notion d’amour bourgeois et du fonctionnement du mariage comme base de la société moderne, à la balzacienne, sont les sujets que l’on rencontre dans tous ses écrits.
Mónica Cárdenas, docteur en Études Hispaniques de l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, est enseignante de la même institution.


Mercredi 9 avril 2014 à 19H00


Maison de l’Amérique Latine
217 boulevard Saint-Germain

75007 Paris